Quelle thérapie pour traiter la spasmophilie ?
Général

Quelle thérapie pour traiter la spasmophilie ?

La spasmophilie regroupe un ensemble de symptômes liés à un état anxieux : palpitation, stress, crise d’angoisse, crampe, spasme, hyperventilation et autres. Pour vous aider à la différencier de la tétanie, on vous dit tout sur les symptômes les plus fréquents de cet état d’anxiété et les traitements adéquats pour le traiter.

Les symptômes d’une crise de spasmophilie

Il est souvent difficile de savoir si on est atteint de spasmophilie. En effet, sa manifestation diffère d’un individu à un autre. Une crise de spasmophilie est généralement constatée à partir de 2 signes :

  • le signe de Chvostek représenté par une contraction de la lèvre supérieure ;
  • le signe de Trousseau représenté par le phénomène de la « main d’accoucheuse » (contraction spastique des doigts).

Ces signes peuvent déclencher une hyperexcitabilité neuromusculaire et une sécrétion d’adrénaline qui se traduisent par une hyperventilation à l’origine de la spasmophilie latente. À cet effet, une crise de spasmophilie peut surgir à tout moment. La crise peut durer de 10 à 60 minutes en moyenne. Elle se manifeste généralement par des sensations désagréables et angoissantes (dépression, manque d’air, crampes, fasciculations, picotements dans les mains et les jambes et autres), associées à des sueurs, des frissons, une sensation de froid ou chaleur, une sensation d’étouffement, des vertiges, des nausées, de la fatigue, une insomnie, des troubles visuels et auditifs, des troubles de l’humeur, des migraines, des palpitations cardiaques, des maux d’estomac, des spasmes intestinaux, etc. Afin de confirmer qu’il s’agit bien d’une spasmophilie latente, il est important de diagnostiquer et d’évaluer le fonctionnement des nerfs et des muscles avec un électromyogramme (EMG). Ce diagnostic a pour but de créer de faibles stimulations électriques au niveau des fibres (nerveuses, sensitives ou motrices) et du système nerveux périphérique grâce à la vitesse de conduction nerveuse mesurée par l’EMG.

Les différentes thérapies pour traiter la spasmophilie

Étant donné que la spasmophilie n’est pas vraiment une maladie, mais plutôt un état d’anxiété, il n’y a pas donc de traitements spécifiques pour la traiter. Il existe toutefois des thérapies efficaces permettant de réduire voire d’éliminer les crises. Ces dernières peuvent être pratiquées séparées ou simultanées selon les symptômes dépistés et l’état de santé général du patient. Pour traiter les troubles anxieux, on peut recourir à :

La sophrologie

Une technique efficace permettant de contrôler la respiration, la sophrologie aide également à gérer le stress au quotidien et diminuer ainsi les pics de stress à l’origine des crises de spasmophilie. Elle permet aussi une détente physique et psychologique absolue.

La Théraséréna

C’est une thérapie cognitivo-comportementale (TCC) consistant à gérer le stress. Elle est particulièrement utilisée dans les troubles anxieux. Elle se révèle aussi être un très bon remède pour stopper la crise de spasmophilie. La thérapie peut être pratiquée individuellement ou en groupe sur 10 à 25 séances espacées d’une semaine. Elle a notamment pour but de réduire les symptômes liés à la spasmophilie et d’éviter qu’ils réapparaissent sous d’autres formes.

La psychothérapie

Très recommandée dans le cas de la spasmophilie, la psychothérapie sert à déceler l’origine du stress pour mieux le comprendre, l’appréhender et le gérer. Un suivi psychothérapeutique sera alors utile pour faire diminuer voire éliminer les crises de spasmophilie. Pour cela, il faut venir à bout de la source de la crise pour :

  • être informé sur l’état de panique ;
  • pouvoir modifier au fur et à mesure les comportements négatifs et les fausses croyances ;
  • pourvoir remplacer les erreurs d’interprétation par des connaissances plus rationnelles et réalistes.

L’hypnothérapie

Grâce à l’utilisation de techniques de relaxation spécifiques, l’hypnothérapie permet de déterminer l’origine des crises d’anxiété et de le traiter en conséquence. Pour cela, il faut accéder à l’inconscient du patient. La technique la plus répandue dans ce domaine est généralement l’hypnose Ericksonienne. Très efficace, elle consiste à faire appel indirectement aux ressources propres au patient pour l’aider à surmonter ses appréhensions, contrôler les tensions musculaires et prévenir les crises de spasmophilie.

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