Spécialité Médicale

Résistance aux antibiotiques : un problème majeur en médecine

L’antibiorésistance est aujourd’hui l’un des problèmes majeurs auquel fait face la santé mondiale. Dangereux et caractéristique de toutes les tranches d’âge, il est considéré comme étant naturel par les professionnels de la santé. Les habitudes et actions de l’homme ont toutefois contribué à le rendre plus périlleux et difficile à traiter. Voici un état des lieux de la situation.

C’est quoi un antibiotique ?

Les antibiotiques représentent une catégorie de médicaments conçus et destinés aux soins des maladies infectieuses dues aux batteries. Très prisé, l’antibiotique est aujourd’hui utilisé en guise de soin sur plusieurs maladies.

Les traitements phares à base d’antibiotiques concernent la malaria, provoquée par les piqûres de moustiques, les infections dentaires et bien d’autres. Le problème qui se pose désormais est l’évolution des batteries conformément aux antibiotiques prédestinés à leur éradication.

Il a été constaté depuis quelques années une résistance inquiétante des batteries vis-à-vis des traitements antibiotiques aussi bien chez l’humain que l’animal. La conséquence directe est que les maladies sont davantage difficiles à guérir et les durées d’hospitalisations plus longues.

Pour de nombreux patients, les factures d’hospitalisations sont difficiles à gérer, car exorbitantes. Ce qui entraine une hausse de la mortalité dans les pays avec peu d’installations sanitaires et des soins difficiles d’accès.

L’ampleur du problème

Comme nous l’avons signifié en liminaire, la résistance aux antibiotiques est un problème d’ampleur mondiale. Elle touche toutes les régions du monde avec des conséquences dévastatrices. Pour les spécialistes de la santé, il s’agit d’une situation très inquiétante à laquelle il urge de trouver des solutions diligentes et efficaces.

Les maladies habituelles dues aux infections sont de plus en plus complexes à gérer, et le niveau de mortalité ne cesse de croitre. Le problème est d’ailleurs plus perceptible lorsqu’il s’agit de traiter des maux tels que la pneumonie, l’anémie, la tuberculose, la dysenterie, la syphilis et bien d’autres.

Des suites de l’étude conduite par l’Organisation des Nations Unies en 2019, il en ressort que pas moins de quatre cent quatre-vingt-dix mille personnes sont touchées tous les ans par le problème. Environ un demi-million de personnes à travers le monde perdent la vie du fait de l’antibiorésistance chaque année.

Les prévisions annoncées pour les prochaines décennies sont d’autant plus inquiétantes d’où la nécessité de prendre très rapidement des mesures et dispositions idoines en guise de prévention et de traitement.

Moyens de prévention et de lutte

C’est ici l’occasion de rappeler qu’en dépit du caractère naturel du problème, certaines habitudes de consommation de même que la prise excessive des antibiotiques font office de catalyseur. Cela étant, il importe à tous les acteurs à différent niveau de prendre les dispositions de même que des mesures et initiatives pour un solutionnent efficace et durable du problème.

En tant que personne physique, l’automédication se doit d’être bannie. Il est rigoureusement conseillé de s’adresser à un professionnel de la santé qualifié afin de se faire prescrire les bons médicaments. Ensuite, les règles d’hygiènes sanitaires de base telles que le lavage des mains avant les repas, à la sortie des toilettes et bien d’autres.

De quoi lutter contre les infections ainsi que les problèmes d’intoxications alimentaires. À ne surtout pas omettre, la cuisson à bonne température des aliments. Quant aux pouvoirs publics, c’est plus que jamais le moment d’asseoir une politique sanitaire stricte et pointilleuse axée sur la surveillance et la réglementation des médicaments.

Accroître la sensibilisation des cibles et veiller à l’application stricte des mesures et programmes établis. Les professionnels de la santé devront également à leur tour rester fidèles à leur serment, rester professionnels et sensibiliser leurs patients sur le bien-fondé du respect des prescriptions et recommandations de l’agent sanitaire.

Ce n’est que par la synergie commune des actions que le problème pourra véritablement être résolu.

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